Le ronronnement du chat
Souvent comparé au “sourire” chez l’homme, le ronronnement est l’une des grandes spécificités du chat, dont les propriétaires sont particulièrement friands. N’avez-vous jamais entendu un maître se plaindre que son chat ne ronronnait jamais ?
Le ronronnement : comment ça marche ?
Le ronronnement est un son murmuré continu, une sorte de bourdonnement, qui peut être produit aussi bien lors de l’inspiration que lors de l’expiration. Il varie de manière rythmique au cours de la respiration. Caractéristique partagée par de nombreux petits félins (chats, cougars, guépards, lynx…), il est cependant très spécifique à un individu : chacun possède un ronronnement qui lui est propre.
Bien que le mécanisme soit encore mal connu, il serait le fruit de contractions intenses des muscles du larynx, amplifiées par le reste du corps.
Mon chat ronronne : qu’est-ce que cela signifie ?
Traditionnellement, le ronronnement est interprété comme un “comportement câlin”, témoin de la satisfaction et du bien-être de notre compagnon. Le chat ronronne sous l’effet de la caresse et du contact avec l’homme, lorsqu’il vous voit rentrer à la maison, à l’heure du repas…
Enseigné par la mère depuis le plus jeune âge, il est une composante essentielle du répertoire comportemental du dialogue mère/chatons. La mère ronronne pour diriger ses nouveau-nés lorsqu’ils sont encore aveugles, pour les appeler, les rassurer, etc. À leur tour, les petits apprennent à imiter le ronronnement de leur mère dès leurs premiers jours. Dans le cas du chat domestique, ce comportement peut se maintenir à l’âge adulte à destination de son maître, avec qui il entretient une vraie relation et des rapports de dépendance.
Mais le ronronnement du chat a de nombreuses autres significations : lors d’un premier contact avec un congénère, il est interprété comme une manifestation d’un état d’infériorité et d’acceptation de dominance. Il peut également exprimer un état de stress (comme par exemple lors d’une visite chez son vétérinaire…) ou un état de mal-être et une douleur. Pour plus d’informations, vous pouvez visiter le site Animoscope.
Certaines études se sont d’ailleurs penchées sur l’effet de l’émission de basses fréquences lors du ronronnement sur les capacités très rapides des chats à la cicatrisation, notamment osseuse. Cette même fréquence de sons aurait un effet établi sur la douleur.
La ronronthérapie
Le docteur vétérinaire J.Y Gauchet, qui fut le premier à parler de ronronthérapie en France, affirme que le ronronnement du chat aurait un impact apaisant et déstressant sur l’homme. Se laisser bercer par ces sons de basse fréquence provoquerait une synthèse de sérotonine, “l’hormone du bonheur”, qui influerait sur notre bien-être et sur la qualité de notre sommeil.
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Luc